Le TAC propose une cure de rires

Publié : 26 décembre 2024 à 6h00 - Modifié : 9 janvier 2025 à 15h41 Mandy Vereecken

Il est parfois bénéfique de sortir des sentiers battus. Cette année, le TAC déroge à sa tradition en présentant la première de ses trois pièces annuelles non pas en novembre, comme d’habitude, mais dès janvier. Ce changement, dicté par le calendrier du théâtre municipal de Colmar, présente plusieurs avantages pour les amateurs de théâtre dialectal. Il offre une belle occasion de s’évader pendant cette période généralement calme, tout en facilitant l’accès après les festivités de Noël.


La comédie Grand Malheur, adaptée de l’auteur allemand Bernd Gombold, mérite, selon le metteur en scène Philippe Ganzer, qu'on fasse un petit effort pour braver les embouteillages. "C’est une comédie drôle et rythmée", affirme-t-il. Avec sa distribution de douze comédiens présents depuis septembre, chaque acteur apportant sa propre touche, la pièce se révèle être une véritable "superproduction". "Il ne y a pas de temps mort : l’action s’enchaîne rapidement et le public peut facilement s’attacher à différents personnages", précise Ganzer.


L'histoire se déroule dans un centre de cure quatre étoiles, le "Faltenbourg", dirigé d’une manière quelque peu chaotique par son directeur. Lorsqu’une nouvelle administratrice est nommée, elle est chargée de remettre de l’ordre dans ce lieu turbulent. Le public rencontrera une galerie de personnages hauts en couleur : un concierge récalcitrant, une femme de ménage en quête d’amour, un masseur très convoité, et bien d'autres curistes, tous dotés de caractères bien affirmés.


Dans cette riche distribution, les habitués du TAC retrouveront des visages familiers tels que Marie-Hélène Martinet, Geneviève Ott, Jean-Yves Kiener, et bien d’autres. Philippe Ganzer lui-même s’est réservé un petit rôle pour ne pas perdre le contact avec la scène. On note également l’arrivée d’une nouvelle comédienne, Sylvie Ruhlmann, en provenance du théâtre Saint-Antoine.


Avec l’aide des souffleuses (Gaby Janes, Romy Spenle) et de la régie de scène (Sylvie Grauer), l’équipe compte au total quinze membres. Le TAC est toujours à la recherche de nouvelles recrues pour ses prochaines productions, que ce soit devant ou derrière la scène. Après Grand Malheur, la saison se poursuivra dès février avec Der Lift pfifft (L'ascenseur siffle), mis en scène par Béatrice Vonesch, suivi en mars par E Riss em Gebiss (Une fissure dans le dentier), dirigé par René Kreder.