Nouveau procès à Strasbourg pour le meurtre de sa compagne : le transport du corps au cœur des débats
Lors du deuxième jour du procès en appel de Savas Ozyanik, jugé pour le meurtre de sa compagne en décembre 2020 à Strasbourg, la cour s'est penchée sur le déplacement du corps de la jeune femme, âgée de 25 ans.
Peu après le décès de la victime, une malle en plastique avait été achetée dans une grande surface. Pourtant, l'accusé persiste : "Jamais je n'ai pensé à déplacer le corps."
Il a sollicité une connaissance pour l'aider à transporter la malle jusqu'à la forêt de Vendenheim, en prétendant qu'elle contenait 64 kilos de cannabis. "Quand un policier a gratté le sol, un pied est apparu," témoigne celui qui l'a assisté dans l'enfouissement du corps.
Face aux accusations, l'accusé parle de panique : "Je n'avais plus toute ma tête," tentant de justifier un acte qu'il affirme avoir commis "à contrecœur."
Ces explications suscitent l'indignation de la famille de la victime. Un de ses proches, submergé par l’émotion, insulte l’accusé, entraînant une suspension temporaire de l’audience.
Le verdict est attendu mercredi. Condamné à 30 ans de réclusion en première instance à Strasbourg, l’accusé joue son dernier recours.