La Volerie des Aigles accueillera de nouveau le public, avec l'inauguration d'un nouvel espace de jeux à vocation pédagogique
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La Volerie des Aigles rouvrira ses portes le mercredi 26 mars pour lancer sa saison 2025. En plus des spectacles quotidiens mettant en scène les rapaces dans les jardins du château de Kintzheim, des promenades en forêt accompagnées d’une buse et des nombreux événements organisés tout au long de l’année, une nouveauté marquera cette saison : l’ouverture, prévue pour l’été, d’un espace de jeux pédagogiques.
Installé à l’extérieur du château, cet espace comprendra sept structures interactives. Les plus jeunes pourront assembler un puzzle en bois représentant un rapace, tandis que les plus grands auront l’occasion de manipuler des silhouettes pour estimer le poids des oiseaux, reconstituer leur cycle de vie ou encore identifier leurs régimes alimentaires.
Autre animation reconduite cette année : l’activité “Dans le mille !”, testée durant les Jeux olympiques de l’an dernier. « Les rapaces possèdent des capacités comparables à celles des athlètes », explique Élise Renaudet, responsable communication de la volerie. « Par exemple, le vautour percnoptère utilise des outils, ce qui est rare chez les oiseaux. Il se sert de cailloux, qu’il saisit avec son bec, pour briser les œufs d’autruche. Une véritable prouesse pour l’un des plus petits vautours ! » Inspirés par ce comportement, les visiteurs pourront tenter de viser une cible à la manière d’un chamboule-tout.
Par ailleurs, le conte théâtralisé introduit à la Toussaint 2024 sera reconduit, cette fois à l’occasion de Pâques, et portera sur la reproduction des oiseaux.
La volerie abrite environ 80 rapaces appartenant à une trentaine d’espèces. Les premières couvaisons ont d’ailleurs débuté. L’an dernier, la fréquentation du site avait atteint 130 000 visiteurs, un chiffre jugé moyen en raison des conditions météorologiques. « Les rapaces apprécient la pluie, car elle leur permet d’éliminer les parasites de leur plumage », souligne Élise Renaudet. « Mais en cas de précipitations trop intenses, ils préfèrent, comme nous, rester à l’abri. »
Enfin, le site compte désormais de nouveaux habitants spontanés : un couple de hiboux grands-ducs s’est installé il y a quelques années et niche dans l’un des murs du château.