Moins de filtrage et de fouilles, retour du tram au centre-ville : le marché de Noël de Strasbourg entame sa "mue" sécuritaire

La Préfecture et la Ville ont présenté un dispositif de sécurité repensé. Les checkpoints systématiques pour les piétons ne sont pas reconduits : ce sont des contrôles aléatoires qui seront menés par près de 700 policiers, militaires et agents privés.

4 novembre 2021 à 17h13 par Pierre Maurer

Camion barrant route Strasbourg 2018
Un camion sécurisant un accès au centre-ville de Strasbourg en décembre 2018
Crédit : PM/DKL

Le dispositif de sécurité du marché de Noël de Strasbourg s'annonce un peu plus léger que lors de la dernière édition complète en 2019. Il s'agit là d'une volonté assumée de la Préfecture et de la Mairie de Strasborug qui organisent conjointement ce volet des festivités.

Cette année, près de 700 agents de polices, gendarmes, militaires et agents de sécurité privés seront mobilisés pour assurer les sécurité des strasbourgeois et des visiteurs du marché de Noël. Avec une question en ligne de mire : combien de touristes seront présents cette année ?

 

Plus de contrôles systématiques mais des patrouilles "volantes"

L'allègement des mesures de sécurité est tout relatif. Pour cette édition 2021, le dispositif de sécurité sera toujours présent mais moins visible. Piétons et cyclistes seront libres de circuler désormais sur l'ensemble des ponts et passerelles menant au centre-ville. Ne seront contrôlés systématiquement que celles et ceux qui portent de gros bagages ou des colis, par exemple.

Pas de grand changement à attendre en revanche si vous êtes automobiliste. L'accès à l'hypercentre restera cette année encore réservé aux riverains et livreurs dotés d'un laisser-passer spécifique. Pas question d'entrer et de sortir où l'on veut : 4 points d'entrée et 2 de sortie sont identifiés.

"Après une analyse de ce qui pouvait paraître une sécurité maximale, comme le dispositif de sécurité commençant à 11h (...) ce qui n'était pas forcément pertinent car il se passe des choses avant 11h ! Tout le monde l''avait remarqué et les habitants n'étaient pas contents. On a préféré que le filtrage prenne la forme de contrôles aléatoires plus ciblés. On a aussi prévu un dispositif pour contrer les vols à la tire"
Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin