La famille de Cécile Kohler, l'enseignante emprisonnée en Iran, a rencontré Emmanuel Macron ce lundi
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Le 31 janvier dernier a marqué un cap symbolique pour Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris : 1 000 jours passés en détention dans les prisons iraniennes, où ils sont accusés d’espionnage par le régime de Téhéran.
Après une longue attente, la famille de l’enseignante alsacienne a enfin pu rencontrer Emmanuel Macron ce lundi 17 février. Pour sa mère, Mireille Kohler, le président de la République est "celui qui détient la clé" de leur libération.
À l’issue d’un échange d’une heure et demie, l’entourage de Cécile Kohler a eu le sentiment d’être pris au sérieux par le chef de l’État et d’avoir obtenu des réponses sur les démarches concrètes entreprises par la France pour obtenir la libération du couple, ainsi que celle d’Olivier Grondeau, détenu depuis octobre 2022 sous les mêmes accusations.
Bien que rassurée par les engagements du président, Noémie Kohler ne peut révéler aucun détail sur les actions en cours. Elle se contente d’affirmer que "tous les efforts sont mis en œuvre" par les autorités françaises. Cependant, la famille doit faire face à une réalité difficile : aucune perspective de libération à court terme ne semble envisageable, et la situation reste bloquée.
Déterminés à poursuivre leur combat, les proches de Cécile Kohler comptent intensifier la mobilisation en sollicitant le soutien d’élus et en renforçant leurs liens avec le comité de soutien à Olivier Grondeau.
Le dernier contact avec Cécile remonte au 26 janvier, après près d’un mois sans nouvelles. Un appel en visioconférence, sous haute surveillance, l’a empêchée de s’exprimer librement sur son état physique et mental. Toutefois, sa famille a perçu une détresse encore plus marquée que lors des précédents échanges.
Ses conditions de détention à la prison d’Evin, à Téhéran, restent particulièrement éprouvantes : une cellule sans fenêtre, des sorties limitées à trois fois par semaine pour seulement trente minutes. Ses proches redoutent qu’elle n’ait plus la force de supporter cette épreuve bien longtemps.