La nouvelle vie de l'ancienne abbaye d'Oelenberg
C'est un lieu cher aux Alsaciens comme le Mont Ste-Odile... L'abbaye d'Oelenberg continue d'exister après les moines, Pascal Kury
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L'Oelenberg a vu partir ses derniers moines, il y a quelques mois. Ils n'étaient plus que 9 et sans candidat pour diriger la communauté vieillissante.
Désormais privé de vie régulière, Notre-Dame de l'Oelenberg perpétue l'activité monastique par l'économique. Une quinzaine de salariés fait tourner l'entreprise SAS Abbaye d'Oelenberg. En attendant de trouver une nouvelle occupation au bâtiment, la PME de Reiningue vient d'inaugurer ses derniers investissements : la rénovation du moulin, la création d'une huilerie, l'agrandissement de la boutique. Une des plus performantes d'ailleurs du réseau monastique français.
Bruno Gervais est le responsable du moulin :
"Le site de Oelenberg va sur son milliers d'années, probablement historiquement depuis le début, ils font de la farine. Sur ce site depuis le Moyen Âge, il y a un moulin à cet endroit là on fait que de la farine de blé de blé tendre. Une partie de ce qu'on récolte nous même parce qu'on a une exploitation, on a des champs et l'autre partie qu'on va qu'on achète ailleurs. Il y a toujours du blé local vu qu'on est label Alsace."
Pour ces investissements, Oelenberg a pu compter sur une centaine de contributeurs, dont la région Grand Est et l'ordre cistercien de la stricte observance. Mais si un million ont été injectés, il en faut plusieurs autres encore pour écrire la nouvelle histoire d'un lieu millénaire.